Histoire de Vesoul

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Blason de Vesoul.
Vesoul en 1881 - Gravure de Charles Barbant à partir d'un dessin de Hubert Clerget.

L'histoire de Vesoul commence au début du Moyen-Âge, cependant des traces d'habitat romain et des objets préhistoriques ont été découverts sur le territoire vésulien.

Occupée durant la Préhistoire, la région de Vesoul fut tout d'abord colonisée par les Séquanes, puis par les Burgondes au Ve siècle, avant de changer plusieurs fois de possessions entre différents royaumes. Né au cours du Haut Moyen Âge, Vesoul n'est alors qu'un château fort du nom de Castrum Vesulium, bâti sur la colline de la Motte pour sa situation stratégique. Mentionnée pour la première fois à la fin du IXe siècle, la cité est par la suite érigée en vicomté, appartenant au comté de Bourgogne, et voit un bourg se développer au sein puis au delà des murailles de son château.

Place commerciale et bancaire au XIVe siècle, nommée capitale du bailliage d'Amont en 1333, la ville est plusieurs fois pillée lors des conflits de la guerre de Cent Ans et son château détruit en 1595. Rattachée au Saint-Empire romain germanique pendant plusieurs siècles, la ville de Vesoul devient définitivement française en 1678 après la conquête de la Franche-Comté et en profite pour se développer sous le siècle des Lumières.

Désignée comme préfecture de la Haute-Saône après la Révolution, la ville se reconvertit dans les nouvelles industries dès le XXe siècle après avoir été longtemps un centre viticole. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, la ville devient un site important de la logistique automobile en France, aménage plusieurs zones d'activités à sa périphérie et sa population augmente significativement.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Outils retrouvés dans la Grotte de la Baume.

Objets et fossiles retrouvés[modifier | modifier le code]

Les terres de Vesoul et de la région vésulienne ont offert des vestiges et des traces datant de la Préhistoire, et plus précisément du Néolithique. Les vestiges sont principalement des outils qui ont été fabriqués par ces hommes durant l'Âge de la pierre. Dans la région de Vesoul, l'un des plus anciens monuments retrouvés sur ces terres est le Dolmen de la Pierre-qui-Vire. Doté d'un diamètre de 1,90 mètre et d'une épaisseur de 40 centimètres, ce monument mégalithique daterait de 3 500 à 3 300 av. J.-C. Depuis cette époque, une légende mystérieuse se renferme : la dalle de couverture de la pierre tournerait sur elle-même tous les cent ans. Ce monument très ancien est classé au titre des monuments historiques depuis le 24 août 1976, grâce à l'investigation de la Société d’agriculture, sciences et arts de la Haute-Saône[1].

Crâne d'Ours des cavernes.

Les fouilles sur les hauteurs et plateaux qui entourent Vesoul ont également révélé des traces d'habitats préhistoriques. Au sud de la ville, sur les lieux du Plateau de Cita (site classé Natura 2000) et du Camp de César, (site inscrit à l'inventaire national), les trouvailles de la Commission d'Archéologie de Vesoul ont confirmé que ces deux sites n'étaient pas seulement des camps romains mais étaient également préhistorique[2]. Le Plateau de Cita est une colline se trouvant sur les communes de Vesoul, Navenne, et Échenoz-la-Méline. Ce plateau culmine à plus de 450 mètres d'altitude.

Dans les cavités naturelles du Réseau de cavités à rhinolophes de Vesoul, des objets et des ossements d'animaux ont été également retrouvés. Parmi ces cavités, la Grotte de la Baume, qui est située à 2 kilomètres de Vesoul, a permis la découverte d'importants fossiles archéologiques. Les plus importants fossiles retrouvés dans cette cavité sont des crânes et des ossements d'ours. Près de 92 % des fossiles retrouvés dans la Grotte de la Baume proviennent des ours. Les ossements n'ont pas été les seules découvertes dans cette grotte. La présence d'outils lithiques moustérien démontre ainsi une occupation de tous les niveaux du Würm ancien. Dans la partie sud de la grotte, une occupation de l'âge du bronze final III a aussi été prouvée[3].

Antiquité[modifier | modifier le code]

La région de Vesoul situé dans la République des Séquanes.
Premières empreintes d'habitat antique

Il y a quelque temps, des objets, des outils et des armes de l'époque gallo-romaine ont été découverts sur les terres de Vesoul. Ces objets antiques ont été principalement retrouvés sur les anciens camps romains du Camp de César, du plateau de Cita et de la colline de la Motte. Sur la Motte, les trouvailles ont été effectuées sur le sommet de la butte et sur ces différents versants des quartiers du Montmarin et Marteroy. Au sommet de la Motte, des objets de l'Antiquité, plus précisément des monnaies et des médailles en l'honneur des premiers empereurs romains ont été trouvés[4].

À l'époque où les Romains colonisent la Séquanie, ceux-ci furent impressionnés par la topographie du site vésulien. Ces nombreux plateaux et collines apportaient à la ville un aspect défensif et assurant très élevé. À l'époque gallo-romaine, la cité vésulienne est une petite statio. Petit à petit, le début d'urbanisation dans la petite ville de Vesoul se développera et deviendra plus important. Au moment où la France subit de nombreuses invasions barbares, des personnes se sont réfugiées dans ce lieu assuré. La localisation de Vesoul (qui ne possède que quelques habitants) lui permit d'avoir la fonction de gîte d'étape ; en effet Vesoul se trouve entre les grandes voies de communication de la région. Vesoul permettait d'être un relais de poste aux voies Est-Ouest (Mandeure - Port-sur-Saône) et aux voies Nord-Sud (Besançon - Luxeuil). Ces relais à Vesoul des voies de communication continua jusqu'au Moyen Âge. une voie romaine composée de pavé se trouvait blottie au pied de la colline de la Motte[5].

Durant la période gallo-romaine, les terres de Vesoul font partie du pagus colerensis qui disposait de Corre comme chef-lieu. Au Ve siècle, le pagus colerensis est transféré à Port-Abucin (actuel ville de Port-sur-Saône) et se renomma donc pagus portuensis. Durant la division des contrées en bailliages, Vesoul hérita des terres de Port-sur-Saône[6]. Par la suite le pagus portuensis est supprimé et est remplacé par la vicomté de Vesoul.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Canon retrouvé à la Motte qui était une arme du Castrum Vesulium pour repousser les ennemis

Fondation du Castrum Vesulium[modifier | modifier le code]

La première mention d'une véritable habitation à Vesoul date de 899. Cette mention désigne le Castrum Vesulium, château fort composé d'une large enceinte et de tous les composants que dispose un château fort.

Le château « Castrum Vesulium » est construit sur le sommet de la Motte. Culminant à une altitude maximale de 375 mètres, cette colline est une butte-témoin de calcaire, qui surmonte la vallée du Durgeon. À cette époque de déroulement de longues guerres médiévales, la position du camp offrait une haute importance guerrière car le camp est construit en hauteur. En effet, sa construction sur le sommet de la Motte permettait d'avoir une vision panoramique sur toute la vallée et tous les bas plateaux de la région vésulienne et haut-saônoise[7]. Le Castrum Vesulium fut édifié par les Comtes de Portois, qui ont fui Port-sur-Saône à cause des nombreuses guerres féodales qui survenaient dans la région de Port.

Le premier siège de la cité[modifier | modifier le code]

L'année 988 est une date historique pour le Castrum Vesulium. Lors de cette année, Vesoul (qui est juste dénommé Castrum Vesulium) connait l'un de ses premiers sièges. Cette invasion fut établie par le duc Henri Ier de Bourgogne ainsi que du comte Lambert de Chalon.

Moyen Âge central[modifier | modifier le code]

Carte schématique des bourgs et villages voisins de Vesoul dans un rayon de deux lieues

Eudes, le vicomte de Beaunes, donna, en 1005, à Saint-Begnigne (avec l'autorisation de Othon-Guillaume et de Robert II de France) une maison avec une vigne et un pré. Cette action marque le début historique de la viticulture à Vesoul. Parallèlement, l'édifice donné par Eudes était localisé in villa Vussilias, ce nom est probablement le dérivé latin du nom de la ville de « Vesoul ». Les premiers édifices d'habitation et de logement à Vesoul sont élevés durant les guerres d'Othon, de Méranie et d'Étienne[8].

Le Castrum Vesulium était dirigé par des vicomtes et des vassaux des comtes de Bourgogne (voir la liste des vicomtes de Vesoul). Othon-Guillaume de Bourgogne pensa certainement que Vesoul détenait une situation géographique importante et stratégique car c'est lui qui en fit le siège d'une vicomté. 1019 est l'année de l'élection du tout premier vicomte du château de Vesoul. Il était nommé Gislebert Ier de Faucogney, cependant Gislebert Ier était parfois nommé Gislebertus suivi de viscomes vesuli castri (vicomte du château de Vesoul)[9].

Les Romains donnent à Vesoul le nom de Castellum, vers 1030. Ce terme désigne un camp fortifié et non une ville. À cette époque, la topographie et la géologie de Vesoul, entourant le Castrum Vesulium, sont déjà détaillées et précisées dans les ouvrages. L'altitude des pieds de la colline de la Motte était plus basse au XIe siècle qu'à l'époque actuelle. Lors des fortes inondations, ces lieux sont décrits comme un énorme lac entouré de forêts. Les hautes crues des sources d'eau de Vesoul, le Font de Champdamoy et les eaux minérale des Rêpes, ainsi que d'autres sources comme le Durgeon, faisaient des sols de Vesoul un gigantesque marais. Au milieu de ce lac, la colline de la Motte ressortait comme un énorme cône. Cet évènement, qui apparaissait seulement pendant les inondations, donnait l'apparence d'une presqu'île à la colline de la Motte. Alors quasiment inondés, les terrains entourant La Motte obligeaient les gens qui voulaient aller au sommet de la colline de passer par le quartier des Rêpes, au nord de Vesoul. Les Rêpes possèdent des parties de terrain plat contrairement au sud de la ville, qui regorge de plateaux[10].

L'année 1092 marque la première installation religieuse chrétienne à Vesoul. Cette date représente donc une période importante, puisque la religion va se construire quelque temps plus tard. L'implantation du christianisme à Vesoul est apparue avec l'arrivée des comtes de Portois qui fondent le prieuré Saint-Nicolas de Marteroy[11].

L'accroissement de la cité[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, le bourg se développe dans la large enceinte du Castrum Vesulium. Au fil des années, la petite cité devient de plus en plus importante, organisant des marchés agricoles et artisanaux et des foires. Les premiers édifices d'habitation sont élevés à l'intérieur de l'enceinte du château de Vesoul. Possédant une superficie trop faible, l'enceinte du château voit ces maisons se construire en dehors de la fortification. Dotés d'un espace de verdure considérable, les nouveaux habitants de l'extérieur du château vont pratiquer la culture, et surtout celle de la vigne, sur les différents versants de la colline de La Motte.

Le fait d'avoir voulu accroître la démographie et la popularité de la cité fut en partie dû à la difficulté de gravir la Motte, haute de 375 mètres d'altitude et possédant une ascension de plus d'un kilomètre. Les deux autres raisons essentielles pour avoir quitté les fortifications : l'eau devenait de plus en plus rare et la population augmentait considérablement[8]. Durant le XIe siècle, la ville possède la fonction de siège de la justice seigneuriale[12].

Le premier prévôt de Vesoul, Lambert de Montbozon, est déclaré dans un acte de 1188. La fonction de prévôt était héréditaire et apportée en possession à son propriétaire, selon la coutume féodale[13].

Administrativement, la ville obtient à cette époque une place importante. En 1140, le premier maire de Vesoul est élu sous la direction du comte Renaud III de Bourgogne. En 1162, Barberousse se rendit à Vesoul à cause d'un conflit survenu entre l'abbesse de Baumes-lès-Nonnes (Baume-les-Dames) et Thierry de Soye[14].

Pierre tombale de Héloïse de Joinville

Au XIIIe siècle, d'importants investissements pour la religion chrétienne et pour les Chrétiens de Vesoul ont lieu. Entre 1270 et 1286, plusieurs bourgeois de Vesoul réalisent des offrandes pour le développement et la continuité du culte chrétien à Vesoul et pour son église-mère, l'Église de Marteroy :

  • en 1270, Jacques Mignottin (également connu sous le nom de Ch. Longchamps), bourgeois de Vesoul fais don, au Monastère du Marteroy, une pièce de vigne ;
  • en 1271, Saint Nicolas, le prieur de l'église, achète au bourgeois Jacques Dillez la moitié des dimes de Villeparois, proche de Vesoul ;
  • en 1273, Maclet de Traves, bourgeois de Vesoul fais don, au monastère du Marteroy, de beaucoup de biens mobilier et immobilier ;
  • en 1282, Hugues, prévôt de Vesoul, choisit à titre posthume, sa sépulture de l'église du Prieuré du Marteroy, où il avait d'ailleurs fondé une chapelle ;
  • en 1286, le comte de la ville donne en échange à l'abbé de Luxeuil, 30 bichets de froment à prendre sur les moulins bannaux de Vesoul[15].

À la fin de ce siècle, la communauté juive de Vesoul est très reconnue dans le commerce. Cette communauté est, à l'époque, le plus important centre de commerçants, de changeurs et de banquiers juifs de France. Ils sont dirigés par la Famille Héliot de Vesoul. La notoriété des commerçants de Vesoul quittera même les frontières et se popularisera en Allemagne, en Suisse et en Belgique[16].

L'émergence de la communauté juive de Vesoul[modifier | modifier le code]

De la fin du XIIe siècle jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Vesoul va connaître un élan économique et financier animé principalement par la Famille Héliot de Vesoul : Héliot, son fils Vivant, sa fille Sylvia... Cette popularité commerciale a abouti à la création de la Foire de la Sainte-Catherine, foire artisanale et commerciale crée à la fin du XIIIe siècle et actuellement vieille de plus de 700 ans. Cette foire traditionnelle se déroule tous les 25 novembre depuis 1295. À notre époque, elle accueille plus de 50 000 visiteurs. À ce siècle, la ville de Vesoul s’entoure de remparts. Ces remparts sont des fortifications du Castrum Vesulium.

À partir de l'année 1300, de nombreuses colonies juives s'installent dans les différents petits bourg et dans les grandes cité de Franche-Comté. Cependant, le comte de Bourgogne demande à ces Juifs une faible compensation financière pour leur installation[17]. À cette époque, Vesoul devient la plus grande et la plus importante colonie juive du Comté de Bourgogne.

Moyen Âge tardif[modifier | modifier le code]

Malheureusement, en 1348, soit un demi-siècle plus tard, les juifs, de même qu'une bonne partie de la population vésulienne sont victimes de la peste noire qui décime la moitié des habitants de Vesoul[18].

Durant le XIVe siècle, Vesoul devient la capitale du bailliage d'Amont[16]. La ville dispose alors d'une fonction administrative importante.

Vesoul assiégée pendant la Guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]

Durant la guerre de Cent Ans la ville est prise d'assaut en 1360 par les Anglais, désigné sous le nom de Grandes compagnies, alors que la peste noire venait de toucher la cité en 1348. Les assaillants brûlèrent les habitations ainsi que les fortifications du château de Vesoul. La quasi-totalité des défenseurs de la cité furent tués. Les habitants aidèrent par la suite aux réparations des fortifications[19].

En 1360, la ville est ravagée par les écorcheurs[20].

Dix ans après, la ville subit un nouveau siège, cette fois-ci mené par des bandes de pillards allemands, qui venaient de dévaster des villages des contrées environnantes. Jean de Ray, le gardien du Comté, envoie à Vesoul, Guillaume de Mont Saint Léger et Parceval de Vaucler afin d'inspecter les fortifications. Jean de Ray vient à Vesoul avec environ cinq cents soldats pour défendre la cité[21].

Plaque commémorant le massacre des défenseurs vésuliens en 1479

Siège de 1477[modifier | modifier le code]

En 1477, Vesoul fut une nouvelle fois assiégée par le roi de France Louis XI, à la suite de la mort de Charles le Téméraire. A cette époque, la ville est défendue par Guillaume de Vaudrey, un chevalier comtois. Plusieurs châteaux du bailliage sont dévastés mais la cité vésulienne parvint à résister grâce à un subtil stratagème du sire Guillaume de Vaudrey : dans la nuit du 14 mars 1477, il décida de fournir des trompettes aux villages et localités situés autour du camp des Français puis les fit sonner toutes en même temps. Les Français, commandé par La Trémoille, se croyant prit en embuscade se mirent à fuir du lieu[22].

En 1479, le siège mené par Louis XI détruisit partiellement le Castrum Vesulium[23].

L'autorité juridique de Vesoul, « ville de gens de loi », est reconnue dans une grande partie de l'Europe : France, Lorraine, Flandre et Allemagne[Note 1].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Siège de 1557[modifier | modifier le code]

Après avoir renoncé au pouvoir en 1556, Charles Quint laissa son frère Ferdinand Ier à la tête du Saint-Empire romain germanique et son fils Philippe II dirigea l'Espagne, les Pays-Bas et la Franche-Comté. Philippe II, vivant trop loin de la Franche-Comté, ne put la gérer et la protéger correctement. Henri II, roi de France, décida d'assiéger plusieurs cités franc-comtoises. L'un de ses commandants, Pollwiller, accompagnés de 12 000 soldats fit le siège de Vesoul en venant de Lure. Au moment d'attaquer la ville, d'importantes pluies se mirent à frapper le sol ce qui causa l'inondation de la source du Frais-Puits, non loin de Vesoul. Devant l'avancée de l'inondation, Pollwiller préféra abandonner le siège[24].

Siège de février 1595[modifier | modifier le code]

Siège mené par les Lorrains dévastant ainsi totalement le Castrum Vesulium[25].

Siège d'avril 1595[modifier | modifier le code]

Siège mené par le général Vélasco[26]..

Siège de 1664[modifier | modifier le code]

Siège mené par Turenne[27].

Siège de 1668[modifier | modifier le code]

Siège mené par Louis XIV (première conquête de la Franche-Comté)[28].

Siège de 1674[modifier | modifier le code]

Siège mené par le duc de Navailles et Louis XIV (deuxième conquête de la Franche-Comté)[29].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La Révolution française à Vesoul[modifier | modifier le code]

Arrivée du chemin de fer à Vesoul[modifier | modifier le code]

Vesoul pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Vesoul pendant les Trente Glorieuses[modifier | modifier le code]

Vesoul a longtemps souffert de ce qu'il est de nos jours convenu d'appeler un déficit d'image. Et puis il y eut 1968 et la chanson de Jacques Brel : Vesoul. Qui fut adaptée et traduite et enregistrée en allemand, anglais et anglais-américain, croate, dalmate, finnois, hébreu, italien et génois et milanais, néerlandais, norvégien, polonais, slovène, suédois. Le chef-lieu de la Haute-Saône devenait familière à l'ensemble de l'Hexagone et de la Francophonie et bien au-delà. (Cf. "Jacques BREL, T'as voulu voir Vesoul... !", Vesoul-Edition, 2013)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules de Trévillers, Histoire de la ville de Vesoul, Vesoul, Imprimerie Marcel Bon, , 280 p.
  • Alfred Gevrey, Histoire de Vesoul, , 112 p. (ISBN 9781275910942, lire en ligne)
  • Daniel Sassi, Vesoul : Histoire et Patrimoine, Imprim'plus, , 273 p. (ISBN 978-2-953113-03-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le bailliage présidial de Vesoul E. Beauséjour Vesoul 1896 : au XVIe siècle, on disait que les enfants « dès leur infantie, étaient dédiés aux lettres et doctrine civile, la cour de bailliage était la norrice de la population... »

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00102141, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Alfred Gevrey, Histoire de Vesoul, Partie 1, Livre I, Chapitre Ier, p. 5-6.
  3. Jean Pierre- Millotte, « Circonscription de Franche-Comté », Gallia Préhistoire, vol. 18, no 2,‎ (lire en ligne), p. 598.
  4. « Découvertes », sur le site de l'agence immobilière saônoise (consulté le ).
  5. « Carrefour des voies durant l'Antiquité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la culture de la région (consulté le ).
  6. Histoire de Vesoul, Partie 1, Livre I, Chapitre II, p. 15-17 : de Alfred Gevrey, 1865
  7. « le Castrum Vesulium », sur le site de l'office du tourisme de Vesoul (consulté le ).
  8. a et b Histoire de Vesoul, Partie 1, Livre I, Chapitre VI, p. 47 : de Alfred Gevrey, 1865
  9. « Les vassaux du château », sur missiontice.ac-besancon.fr (consulté le ).
  10. Histoire de Vesoul, partie 1, livre I, chapitre I, p. 6 et 7 : de Alfred Gevrey, 1865
  11. « La construction du château »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la culture de la région (consulté le ).
  12. « Développement de la ville », sur net70.info (consulté le ).
  13. « Le XIIe siècle à Vesoul », sur net70.info (consulté le ).
  14. Histoire de Vesoul, partie 1, livre I, chapitre V, p. 35 et 37 : de Alfred Gevrey, 1865
  15. Histoire de Vesoul, partie 1, livre I, chapitre VI, p. 49 : de Alfred Gevrey, 1865
  16. a et b « Le XIIIe siècle à Vesoul », sur universalis.fr (consulté le ).
  17. « Le XIIIe siècle à Vesoul », sur net70.info (consulté le ).
  18. « Drame du XIVe siècle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la culture de la région (consulté le ).
  19. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 77
  20. Aristide Mathieu Guilbert, Histoire des Villes de France, , 828 p. (lire en ligne), p. 249
  21. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 83
  22. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 96
  23. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 99
  24. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 124
  25. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 133
  26. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 141
  27. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 220
  28. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p. 227
  29. Louis Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits, t. 1 et 2, Vesoul, Louis Bon, p.229